Et de nouveau, le coup de poignard en plein coeur. Le froid de la mort qui te glisse le long du dos, qui va jusqu'à ton coeur, jusqu'à tes doigts. Tu ne maitrises plus rien et tu te laisses envahir. La douleur est indescriptible. Incommensurable. Tu es là, au milieu d'elle. Les défenses levées trop tard, tu t'es fait envahir et l'envahisseur est bien trop nombreux. Bien trop plusieurs pour que ton pauvre petit glaive y puisse quelque chose. Incapable de te défendre, d'ériger des défenses contre cette glace qui fige ton sang, tu subis. Tu deviens un creux. Un vide. Tu deviens une particule négative. Tu deviens un Rien. Contrairement au Tout qui te composait la seconde d'avant. Tu perds le nord, le sud, la tête. La vie. Tu perds tout ensemble et cette douleur est si grande qu'elle t'appuie sur les yeux. Et que tes yeux pleurent. Pleurent la défaite supplémentaire. Pleurent l'entaille supplémentaire. Pleure l'inévitable. Pleurent ton éviction. Pleurent ta défaite complète et totale. Pleurent la décision irrémédiable que tu dois prendre à cet instant précis. Incapable que tu es, de pouvoir endurer une telle douleur dans les mois à venir.
Je pleurais parce qu'il fallait que je mette des mots directs et tranchants. Mais je ne suis pas assez forte. Je serai assez forte quand j'aurais trouvé à aimer quelqu'un. Je ne suis pas assez forte pour tout rompre d'un coup même s'il le faudrait. Que je sais que c'est la meilleure solution. Je vais juste me taire. M'enterrer. Oublier. L'oublier et nous oublier. Et puis, quand la corde sera effilochée, tellement usée que la couper reviendra à lui faire du bien, je couperai. D'un coup bien net et cette corde ira se reposer dans le Panthéon des Relations Magnifiques. Quand l'amertume aura quitté la moindre fibre de cette pauvre corde qui nous reliait tous les deux.
J'ai déjà la peau qui se remet à grêler. Il faut que je me calme, que je me contrôle. Que je me taise. Que je me concentre sur la vie qui m'attend. Faite d'angoisses, de responsabilités, de profondes galères et de très peu de respirations. Il le faut. Il le faut parce que sinon, je vais perdre pied. M'enfoncer dans la glaise, me noyer et perdre. Tout perdre.
Punaise. Merci à toi, petit blog. Merci à toi de me faire ouvrir les yeux au fur et à mesure que tu me laisses t'écrire. Merci.
Je pleurais parce qu'il fallait que je mette des mots directs et tranchants. Mais je ne suis pas assez forte. Je serai assez forte quand j'aurais trouvé à aimer quelqu'un. Je ne suis pas assez forte pour tout rompre d'un coup même s'il le faudrait. Que je sais que c'est la meilleure solution. Je vais juste me taire. M'enterrer. Oublier. L'oublier et nous oublier. Et puis, quand la corde sera effilochée, tellement usée que la couper reviendra à lui faire du bien, je couperai. D'un coup bien net et cette corde ira se reposer dans le Panthéon des Relations Magnifiques. Quand l'amertume aura quitté la moindre fibre de cette pauvre corde qui nous reliait tous les deux.
J'ai déjà la peau qui se remet à grêler. Il faut que je me calme, que je me contrôle. Que je me taise. Que je me concentre sur la vie qui m'attend. Faite d'angoisses, de responsabilités, de profondes galères et de très peu de respirations. Il le faut. Il le faut parce que sinon, je vais perdre pied. M'enfoncer dans la glaise, me noyer et perdre. Tout perdre.
Punaise. Merci à toi, petit blog. Merci à toi de me faire ouvrir les yeux au fur et à mesure que tu me laisses t'écrire. Merci.