Ce film est un film sur l'amour.
Dans ce film, il ne se passe rien.
Il se passe tout.
Toute la vie est condensée dans ce petit film indépendant.
Loin des blockbusters.
Ce film me parle comme peu de films arrivent à le faire.
C'est une pépite qu'on lance un soir d'hiver où il fait froid et que la solitude se fait mordante.
Ce soir, je l'ai mis. Il faisait froid, certes. Mais ma solitude amoureuse n'existe plus.
Non, ce soir, je l'ai mis. Parce que j'avais besoin de me couvrir d'un patchwork.
Besoin de ma dose de douceur paisible.
Besoin de voir porter à l'écran un amour inconditionnel.
Pouvant lier deux personnes dans le début de leur amour.
C'est un film qui rassemble des Serments Coup de Vent.
Un film qui montre deux personnes humaines. Avec failles et volonté de bien faire.
Ils sont sublimes, tous les deux.
Mon amour s'est enfui. Mon amitié aussi.
Quand il me disait, au bord de la mer,
que jamais personne ne pourrait nous séparer.
Que j'étais la seule personne qu'il voulait avoir à ses côtés.
J'étais sa meilleure amie.
On s'est perdu.
Probablement loin.
Quand Elle est entrée dans sa vie. Dans la mienne. Dans la nôtre.
On s'est perdu et on ne s'est pas compris.
Il m'a accablé de reproches plus dures les unes que les autres.
Je me suis montrée ingrate avec lui.
A ce qu'il dit.
Je veux bien reconnaître que je m'excuse très rarement.
Et seulement aux personnes qui prennent çà pour argent comptant.
Et qui ne l'utilise pas pour me piétiner encore plus fort.
Comme il le fait, lui.
Qui a envie de s'excuser à une personne qui va s'en servir pour l'humilier un peu plus?
On s'est perdu.
On a arrêté de se comprendre.
A l'instant même où j'ai voulu lui faire un câlin.
A l'instant même où il m'a demandé ma main.
On s'est perdu, là.
Ce furent les plus beaux moments de ma vie.
Vraiment. Jamais je n'avais été aussi heureuse.
Jamais.
Et on aura vécu une fausse histoire.
Une histoire où les épisodes se mélangent et s'entremêlent.
Où toutes les versions cohabitent et coexistent.
Mais l'amour est une chose bien effilée.
Il tranche, il caresse.
Il vient dans un coeur et pas forcément dans l'autre.
Il ne rompt pas les barrières de tout le monde.
Au jour d'aujourd'hui, ...
Que reste-t-il de nos amours?
Y'en a-t-il déjà eus?
En moi, oui.
Toi, tu préfères les petites putes. Soit.
Tant pis, c'est la vie, hein.
Il faut croire que mon quota de connards était pas encore atteint.
Il faut croire que mon quota de connards était pas encore atteint.
Mais je ressens au plus profond de moi toute cette douleur que tu exprimes. Et bizarrement, c'est encore une Elle et un Lui qui nous ont séparé.