Je suis complètement impuissante à l'aider. Complètement.
Et çà me mine tellement fort. çà me prend toute la tête. Je hais la distance dans ces moments là, tellement je souhaiterais parler avec mon corps plutôt qu'avec ces pauvres mots tout flasques et tout vides qui m'encombrent la bouche sans s'arranger en une jolie phrase.
Mon meilleur ami perd les pédales et je suis loin. Incapable de parler sans rager contre la distance. Le téléphone. Les sms. Les embrouilles qui ne valent rien. Les embrouilles qui rajoutent des douleurs.
Je suis loin et lui aussi. Et j'ai mal pour lui. Mal de le savoir si épuisé. Si dégoûté. Si.. mal aimé.
Alors, je grommelle. Je culpabilise. J'oublie toutes mes rancoeurs contre lui pour me concentrer sur son bien être. Il est bien connu qu'il est plus vivifiant d'être en colère contre une personne qui se porte bien et qui s'en foutrait presque que contre une personne qui crie sa douleur par tous les pores de sa peau.
Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je voudrais le prendre dans mes bras. Le serrer à l'étouffer. Lui assurer que je serai toujours là pour lui. Et lui proposer de tout plaquer.
Oui, tout plaquer. Pour vivre heureux. Dans un domaine à son image.
En fait, je voudrais qu'il vienne avec moi. Je voudrais qu'on vive ensemble et que j'ai toujours un oeil sur lui. Mais ce n'est pas possible. Je connais déjà sa réponse. Illogique et sans grand fondement sinon le plus évident. Tout quitter pour? ... Une autre vie de con? ...
Aujourd'hui, ma C. m'a dit qu'il fallait que je le laisse partir. Comme on laisse partir quelqu'un qu'on aime de toutes ses forces mais qui n'arrive pas à survivre. Que je devais le laisser partir et vivre ma vie pour de vrai. Libérer la place trop grande qu'il occupe dans mon coeur pour un autre homme qui saura m'aimer pleinement. Et me rendre mon amour. Avec intérêts. Et primes.
Qu'il fallait que je le laisse partir.
Cette phrase a glissé le long de mon échine tel un fluide glacial.
Le laisser mourir? Et vivre en égoïste? Moi?
Il faut dire que j'ai tellement souffert avec cet homme. Tellement pleuré. Tellement hurlé. Tellement fait peur. Mais moi?! Le laisser partir?
C'est.. fiou.. C'est coriace comme phrase.
Et çà me mine tellement fort. çà me prend toute la tête. Je hais la distance dans ces moments là, tellement je souhaiterais parler avec mon corps plutôt qu'avec ces pauvres mots tout flasques et tout vides qui m'encombrent la bouche sans s'arranger en une jolie phrase.
Mon meilleur ami perd les pédales et je suis loin. Incapable de parler sans rager contre la distance. Le téléphone. Les sms. Les embrouilles qui ne valent rien. Les embrouilles qui rajoutent des douleurs.
Je suis loin et lui aussi. Et j'ai mal pour lui. Mal de le savoir si épuisé. Si dégoûté. Si.. mal aimé.
Alors, je grommelle. Je culpabilise. J'oublie toutes mes rancoeurs contre lui pour me concentrer sur son bien être. Il est bien connu qu'il est plus vivifiant d'être en colère contre une personne qui se porte bien et qui s'en foutrait presque que contre une personne qui crie sa douleur par tous les pores de sa peau.
Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je voudrais le prendre dans mes bras. Le serrer à l'étouffer. Lui assurer que je serai toujours là pour lui. Et lui proposer de tout plaquer.
Oui, tout plaquer. Pour vivre heureux. Dans un domaine à son image.
En fait, je voudrais qu'il vienne avec moi. Je voudrais qu'on vive ensemble et que j'ai toujours un oeil sur lui. Mais ce n'est pas possible. Je connais déjà sa réponse. Illogique et sans grand fondement sinon le plus évident. Tout quitter pour? ... Une autre vie de con? ...
Aujourd'hui, ma C. m'a dit qu'il fallait que je le laisse partir. Comme on laisse partir quelqu'un qu'on aime de toutes ses forces mais qui n'arrive pas à survivre. Que je devais le laisser partir et vivre ma vie pour de vrai. Libérer la place trop grande qu'il occupe dans mon coeur pour un autre homme qui saura m'aimer pleinement. Et me rendre mon amour. Avec intérêts. Et primes.
Qu'il fallait que je le laisse partir.
Cette phrase a glissé le long de mon échine tel un fluide glacial.
Le laisser mourir? Et vivre en égoïste? Moi?
Il faut dire que j'ai tellement souffert avec cet homme. Tellement pleuré. Tellement hurlé. Tellement fait peur. Mais moi?! Le laisser partir?
C'est.. fiou.. C'est coriace comme phrase.
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