Il était écrit quelque part dans le cosmos que les histoires doivent se raconter au passé plutôt qu'au présent. Pour une plus grande force et une plus grande liberté. La liberté de vaquer du début à la fin. La liberté de choisir la chronologie pour vous et pas pour nous. Nous qui avons écrit la fin, le milieu et le début de l'histoire. En ayant bien pris soin de tracer les rondeurs de ce point final. De ce petit point final. Les choses piquent encore pas loin du coeur. Elles glacent encore au niveau des bras. Elles crampent encore au niveau du ventre. Me souvenir. Nous souvenir de. Il est de ces histoires qui semblent faites pour ne pas être oubliées. Il est de ces histoires qui auraient été faites pour durer et qui finalement, ont vu trop vite arriver la porte de fin. L'absence, le silence et l'oubli de l'autre. De Nous. Arrivent, Arrivent, ces choses là. Elles arrivent.
Les mots s'enroulent et se déroulent et moi, je ne sais plus trop quoi pouvoir annoncer comme couleur quand je vois le camaïeu de gaspillage autour de tout ceci.
J'étais une femme. Une femme aimée et aimante. Une femme qui rêve encore à ce jour de pouvoir le tenir dans ses bras pour faire barrage de son corps, le barrage de ses démons. Ma vie pulse à un rythme incertain depuis. Jour, nuit. Nuit, jour.
Les mots s'enroulent et se déroulent et moi, je ne sais plus trop quoi pouvoir annoncer comme couleur quand je vois le camaïeu de gaspillage autour de tout ceci.
J'étais une femme. Une femme aimée et aimante. Une femme qui rêve encore à ce jour de pouvoir le tenir dans ses bras pour faire barrage de son corps, le barrage de ses démons. Ma vie pulse à un rythme incertain depuis. Jour, nuit. Nuit, jour.