J'écoute Birdy me raconter sa façon de voir les choses de la vie. Les Choses de la Vie.
Je dois dire qu'en ce moment, je suis grise. Grise foncée même. J'ai les coutures qui lâchent. J'ai pu envie de faire semblant. Pu envie de dire Amen. Non, vraiment, tu vois, j'ai pas envie. Alors je dis plus amen et je saigne à l'intérieur. Je m'écorche vive parce que la colère m'auto-détruit. Je n'en peux plus, tu vois. Hier soir, ses lettres en capitale m'ont coupé le souffle. Tellement de violence dans un si court sms. Tellement de violence. Tellement de rejet. Tu vois, çà, je sais plus dire Amen. Je sais plus dire Amen quand l'homme qu'on considère comme son meilleur ami (quand on tire bien dans les coins, qu'on lisse bien tout du plat de la main) hurle par écrit qu'il n'en peux plus de l'essence même de ma personnalité. Et là, je me suis retrouvée con. Complètement arrachée de toute considération morale. Je ne savais même pas si je devais pleurer. Si je devais avoir mal. Si je devais lui crever les yeux. Je ne savais tout simplement pas. Je me suis donc retrouvée de manière très comique d'ailleurs à retenir puis libérer puis retenir mes larmes. J'ai à peine rempli mes gouttières lacrymales finalement. J'ai éteint mon téléphone, la lumière de la pièce, la lumière à l'intérieur et je me suis tournée. Je l'ai envoyé se faire chier en silence. Et le désarroi m'a écrasé tout le corps toute la nuit. J'ai très peu dormi au final. Le chauffage, même au minimum, était trop fort. J'avais soif, j'avais faim. J'avais mal. Et puis quand je me réveillais, je me reprenais la claque en pleine gueule. T'sais, un bon retour de gnon. Les capitales qui s'écrivaient en lettres étincelantes dans l'obscurité imparfaite de la chambre. Et chaque fois, cette incertitude latente. Que dois-je faire? Comment dois-je réagir? Tellement incertaine que j'ai finalement rien fait et que je ne fais finalement rien. Le dégoût, l'épuisement. La solitude mordante, font que je ne peux plus réagir.
Je m'en fous. Je m'en fous. Tout simplement. Par lâcheté ou par impuissance. Ou par fatigue. Ou par ennui. Je m'en fous.
Je suis trop dépassée par la violence de cet aveu qu'il m'a vomi à la figure. Pourquoi être amis, dans ce cas? Pourquoi être ami avec une fille qui a une façon d'agir qui le saoule?
Je ne suis pas une amie bouche trou. J'estime avoir suffisament de vraies amies pour survivre sans me faire utiliser pour combler un vide.
J'en ai marre des relations humaines, en fait. J'ai besoin d'encore une dose de neuf. Mais un neuf vrai. Un neuf, bordel de merde, qui serait pas là pour me lancer en pleine tête des trucs incompréhensibles tellement ils sont énormes.. c'est pas trop demandé.
Je dois dire qu'en ce moment, je suis grise. Grise foncée même. J'ai les coutures qui lâchent. J'ai pu envie de faire semblant. Pu envie de dire Amen. Non, vraiment, tu vois, j'ai pas envie. Alors je dis plus amen et je saigne à l'intérieur. Je m'écorche vive parce que la colère m'auto-détruit. Je n'en peux plus, tu vois. Hier soir, ses lettres en capitale m'ont coupé le souffle. Tellement de violence dans un si court sms. Tellement de violence. Tellement de rejet. Tu vois, çà, je sais plus dire Amen. Je sais plus dire Amen quand l'homme qu'on considère comme son meilleur ami (quand on tire bien dans les coins, qu'on lisse bien tout du plat de la main) hurle par écrit qu'il n'en peux plus de l'essence même de ma personnalité. Et là, je me suis retrouvée con. Complètement arrachée de toute considération morale. Je ne savais même pas si je devais pleurer. Si je devais avoir mal. Si je devais lui crever les yeux. Je ne savais tout simplement pas. Je me suis donc retrouvée de manière très comique d'ailleurs à retenir puis libérer puis retenir mes larmes. J'ai à peine rempli mes gouttières lacrymales finalement. J'ai éteint mon téléphone, la lumière de la pièce, la lumière à l'intérieur et je me suis tournée. Je l'ai envoyé se faire chier en silence. Et le désarroi m'a écrasé tout le corps toute la nuit. J'ai très peu dormi au final. Le chauffage, même au minimum, était trop fort. J'avais soif, j'avais faim. J'avais mal. Et puis quand je me réveillais, je me reprenais la claque en pleine gueule. T'sais, un bon retour de gnon. Les capitales qui s'écrivaient en lettres étincelantes dans l'obscurité imparfaite de la chambre. Et chaque fois, cette incertitude latente. Que dois-je faire? Comment dois-je réagir? Tellement incertaine que j'ai finalement rien fait et que je ne fais finalement rien. Le dégoût, l'épuisement. La solitude mordante, font que je ne peux plus réagir.
Je m'en fous. Je m'en fous. Tout simplement. Par lâcheté ou par impuissance. Ou par fatigue. Ou par ennui. Je m'en fous.
Je suis trop dépassée par la violence de cet aveu qu'il m'a vomi à la figure. Pourquoi être amis, dans ce cas? Pourquoi être ami avec une fille qui a une façon d'agir qui le saoule?
Je ne suis pas une amie bouche trou. J'estime avoir suffisament de vraies amies pour survivre sans me faire utiliser pour combler un vide.
J'en ai marre des relations humaines, en fait. J'ai besoin d'encore une dose de neuf. Mais un neuf vrai. Un neuf, bordel de merde, qui serait pas là pour me lancer en pleine tête des trucs incompréhensibles tellement ils sont énormes.. c'est pas trop demandé.
Au mieux il reviendra et il s'excusera. Au pire il donnera plus de nouvelles. Bon.